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Hommage | “Soké” Sanogo Souleymane

Les souvenirs qui sont évoqués sur les réseaux sociaux ce jour 8 octobre, date l’anniversaire de son décès, sont remplis de mots sublimes, à la dimension du parcours exceptionnel du grand Maître ivoirien, Sanogo Souleymane

Un Baobab s'effondre !

Père du Shotokan Karaté Do en Côte d’Ivoire et dans la sous-région, il a diffusé son art durant 60 ans et produit des milliers de pratiquants ayant servi d’incubateurs pour tous les autres styles de sports de combat introduits dans le pays. C’est cette œuvre titanesque de formatage qui lui vaut, quatre ans après sa mort, cet élan massif et hétéroclite de reconnaissances.

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Soké Sanogo entouré par ses deux lieutenants, Hanshi Aphing-kouassi et Adou NiamIen Mathurin, tous deux 7è Dan

Il apprend vite et est accompagné dans cette aventure par des jeunes tout aussi passionnés comme le futur Colonel Djibril, les frères Aphing-Kouassi, Anoh Koffi Patrice, Gadou Benoît, South Albert, Arsène Zirignon et Gun Morgan (l’artiste, de son vrai nom Jean-Pierre Comoé). Arrivé à Abidjan pour des raisons professionnelles, Souleymane Sanogy fait face à la rivalité d’un nouveau style asiatique, le Taë Kwondo, introduit en 1968 par le Coréen Kim Young Taë. Une saignée voit partir notamment feu Arsène Zirignon qui devient très vite l’un des premiers monstres africains dans cette discipline. Cet ex-commando de Me Sanogo est d’ailleurs, en 1973, le premier étranger à décrocher une médaille de bronze au championnat du monde de Taë Kwondo à Séoul, en Corée. De plus, avec son 6è Dan plus tard, Me Zirignon trône dans l’élite mondiale des arts martiaux. Mais il n’oublie pas cependant que sa première ceinture noire lui a été nouée par Me Sanogo Souleymane. De sa position, Zirignon contribue ardemment à la promotion des arts martiaux en Côte d’Ivoire. D’ailleurs, c’est en liaison avec son ancien maître, qu’il organise une retentissante Nuit des Arts martiaux dans les années 90, au Palais des Sports de Treichville.

Les souvenirs qui sont évoqués sur les réseaux sociaux ce jour 8 octobre, date l’anniversaire de son décès, sont remplis de mots sublimes, à la dimension du parcours exceptionnel du grand Maître ivoirien, Sanogo Souleymane. Père du Shotokan Karaté Do en Côte d’Ivoire et dans la sous-région, il a diffusé son art durant 60 ans et produit des milliers de pratiquants ayant servi d’incubateurs pour tous les autres styles de sports de combat introduits dans le pays. C’est cette œuvre titanesque de formatage qui lui vaut, quatre ans après sa mort, cet élan massif et hétéroclite de reconnaissances.

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